portrait
Alexandre Breton
Dessinateur, surveillant de chantier et chargé de projet en architecture, Lemay Côté architectes Inc.
Mode(s) de communication à distance privilégié : Téléphone et courriel
Nombre de kilomètres parcourus pour un aller domicile-travail: 131 km
Particularités du trajet : Visites de chantier dispersées dans différentes régions, dont le Centre-du-Québec et Chaudière-Appalaches
Télétravail sur une base régulière depuis : Près de 3 ans
1. Depuis quand faites-vous du télétravail sur une base régulière?
Nous sommes déménagés à Québec en mai 2017 et je désirais conserver mon emploi pour la firme d’architecture Lemay Côté architectes Inc. localisée à Victoriaville étant donné que j’apprécie énormément cette équipe et l’ambiance de travail au sein de cette entreprise. J’ai donc proposé à mon patron de faire du télétravail et cette proposition a été acceptée. L’entente initiale était que je travaillerais deux (2) jours de la maison et trois (3) jours au bureau. Après peu de temps, étant donné qu’il n’y avait pas d’impacts sur la qualité et la performance de mon travail, nous avons réajusté mon horaire de travail à trois (3) jours de télétravail et deux (2) jours de bureau par semaine.
2. Pourquoi choisir cette façon de faire pour travailler? De quelle(s) façon(s) procédez-vous?
Selon moi, c’est la seule façon de faire afin de bien concilier la famille et le travail lorsque l’on travaille à plus de 131 km du bureau. Lorsque je me déplace au bureau, trois (3) heures de cette journée sont consacrées au transport. Imaginez-vous faire cela tous les jours? Cela représenterait 15 heures par semaine…
La procédure de travail est très simple. Tous mes courriels sont synchronisés sur mon ordinateur portable, j’ai accès au serveur de données du bureau à distance et tous mes appels sont transférés sur mon cellulaire. Je n’ai même pas besoin d’imprimante étant donné le virage numérique qui s’implante dans nos bureaux.
3. Pourquoi est-ce important pour vous de faire du télétravail?
C’est important pour moi puisque cela me permet de continuer à travailler dans un milieu de travail que j’aime et de vivre à Québec. De plus, il me reste assez de temps dans ma semaine pour me permettre de prendre soin de ma famille et d’avoir une vie sociale.
4. Qu’est-ce qui a changé dans votre vie depuis l’adoption de cette pratique?
Cette pratique contribue grandement à ma qualité de vie. Ma conjointe aussi travaille à l’extérieur, ce qui aurait été complètement impossible si je n’avais pas pu prendre le relais les jours où je travaille de la maison.
5. Quel serait votre conseil à une personne qui n’ose pas essayer le télétravail?
Commencez graduellement, car il y a tout de même quelques tâches qui doivent être faites différemment et qui peuvent comporter quelques défis. Au début, il est donc important d’alterner entre le télétravail et la présence au bureau afin de pouvoir bénéficier des différentes ressources auxquelles on est habitué (imprimantes, contacts directs avec les collègues, matériathèque, etc.). Ainsi, on s’habitue graduellement à ne pas avoir accès à ces ressources et à se débrouiller autrement. Assurez-vous aussi que votre supérieur ait pleinement confiance en vous.
6. Souhaiteriez-vous partager une anecdote, ou encore un coup de coeur, par rapport au télétravail (peu importe sa nature)?
Mon coup de coeur vient de l’augmentation de la productivité pour les tâches qui nécessitent plus de concentration, car il y a définitivement moins de distractions lorsque nous sommes seuls à la maison qu’au coeur d’une boîte d’architecture où les téléphones et les consultations entre collègues se multiplient.