portrait

Edith Castonguay

Physiothérapeute et gestionnaire de clinique – PCN Physiothérapie et Médecine du Sport

Modes de transport utilisés pour rendre au boulot: Course à pied et vélo

Nombre de kilomètres parcourus pour un aller domicile-travail: 6 km

Particularité du trajet: Prolongement volontaire du trajet à des fins d’activité physique

1. Pourquoi avoir opté pour le transport actif pour aller travailler?

Pour trois principales raisons :

  1. Mon copain et moi avons comme objectif de nous départir d’une automobile. Pour ce faire, nous avons commencé à l’utiliser le moins possible afin de tester le réalisme de la chose et constatons jusqu’à maintenant que ça se passe très bien!
  2. Comme je suis nouvellement maman, me rendre au travail et revenir à la maison au moyen d’un mode de transport actif constitue une bonne façon d’intégrer l’activité physique à mon quotidien : j’arrive à la maison et c’est fait, c’est pratique!
  3. Je suis une hyperactive dans l’âme. Mon trajet est donc un moment pour me recentrer, pour arriver à la maison le cerveau libéré, disposé pour ma famille.
2. Pourquoi est-ce important pour vous de choisir un mode de transport durable pour aller au boulot?

Nous avons entrepris de nous départir d’une voiture dans un tournant personnel visant à faire des efforts environnementaux. Il s’agit d’un geste pour la planète qui s’avère super accessible, en plus d’être pratico-pratique! Puis, on souhaite aussi donner l’exemple en démontrant que c’est faisable même en tant que nouveaux parents qui travaillent et veulent rester actifs.

3. Qu’est-ce qui a changé dans votre vie depuis l’adoption de ce mode de transport?

Pas grand-chose finalement, car j’étais déjà active! En fait, ça me permet même de sauver du temps, puisque mon entraînement est déjà fait lorsque j’arrive à la maison le soir. Je n’ai pas à me lever plus tôt pour aller m’entraîner. Ce n’est pas plus de planification non plus. De plus, en cette période un peu spéciale, je n’ai pas à transporter mon linge pour me changer en arrivant au travail car nous portons un uniforme pendant la crise. C’est donc encore plus simple pour le déplacement!

4. Quel serait votre conseil pour une personne qui n’essayait pas les transports durables pour se rendre au travail?

Mon principal conseil est de se laisser le temps. Ne pas commencer tout de suite 5 jours par semaine, mais y aller progressivement et se laisser des alternatives. Y aller une journée à la fois, puis en ajouter une, en alternance. Avant, je venais travailler en auto et repartais à la course, puis l’inverse le lendemain. Je faisais donc la moitié en transport actif au départ. C’est plus accessible ainsi, moins décourageant et moins fatiguant physiquement. Maintenant, j’alterne matin et soir entre le vélo et la course. Je n’ai donc pas le choix de revenir à la course le lendemain matin lorsque mon vélo est resté à la clinique la veille. Bref, ce n’est pas la performance à tout prix! Il faut y aller progressivement pour s’adapter peu à peu et ainsi intégrer la pratique à plus long terme dans notre vie.

5. Souhaiteriez-vous partager une anecdote, ou encore un coup de cœur avec votre trajet en transport durable?

J’aime beaucoup le début de saison, lorsque mon déplacement sur la piste cyclable coïncide avec le lever du soleil et que les oiseaux sont ma radio matinale. Avec ces dernières semaines qui dépassent la réalité, le fait de toujours emprunter le même trajet me permet de constater l’évolution de la nature, la fonte de la neige, le retour des feuilles… bref le fait que la vie continue!