portrait
Sylvain Gingras-Demers
Gestionnaire de communauté, CNESST
Mode (s) de transport utilisé pour rendre au boulot: Vélo, autobus et autopartage à l’occasion
Nombre de kilomètres parcourus pour un aller domicile-travail: 5,6 km
Particularités du trajet, si c’est le cas (arrêt à l’école/garderie, etc.) : La descente de la pente douce.
1. Pourquoi avoir choisi ce (s) mode (s) pour aller travailler ou faire de vos déplacements professionnels?
Mon principal moyen de transport actif et durable, c’est le vélo. Ça me garde en forme et ça me fait drôlement du bien. J’apprécie de pouvoir m’aérer les esprits, chaque matin et chaque soir. De plus, le déplacement à vélo est bénéfique pour la planète, l’écologie et l’environnement.
L’autobus, c’est un moment parfait pour avancer mes lectures. Je profite de mon trajet pour décrocher. C’est également un bon moment pour rédiger un nouvel article de blogue, naviguer sur les médias sociaux et visionner des vidéos sur mon téléphone.
L’autopartage, je l’utilise à l’occasion. Ça me permet de me déplacer où je veux, quand je le veux. Surtout lorsque je désire rejoindre des destinations plus éloignées, lorsqu’il y aurait trop de transferts à réaliser, ou bien lors de situations exceptionnelles : tempête, urgence, etc.
2. Pourquoi est-ce important pour vous de choisir un mode de transport durable pour aller au boulot?
Je pédale pour principalement pour ma santé et pour les découvertes quotidiennes. Il est important pour moi de vivre en phase avec mes valeurs d’écologie et de développement durable. J’essaie, dans les divers aspects de ma vie, d’ajouter certains gestes ici et là, et de modifier mes habitudes afin qu’ils concordent avec mes valeurs.
De plus, je sauve beaucoup d’argent, que je peux investir ailleurs. N’oublions pas, l’argent que je ne dépense pas aujourd’hui représente des heures que je n’aurai pas besoin de travailler plus tard. Je peux donc remplacer ces heures pour des moments de qualité : avec la famille et les amis ou pour réaliser des activités diverses : sports, culture et sorties.
3. Qu’est-ce qui a changé dans votre vie depuis l’adoption de ce mode de transport?
Je suis plus détendu, quand j’arrive au bureau le matin. Je suis calme et disposé à réaliser mes tâches quotidiennes. J’arrive souvent avec de nouvelles idées, que je coule rapidement sur papier. Me déplacer à vélo me permet de cogiter, et de libérer mes pensées.
4. Quel serait votre conseil pour une personne qui n’essayait pas les transports durables pour se rendre au travail?
Je viendrais lui discuter de la théorie des petits pas. De l’adopter de manière très graduelle, par exemple en débutant par une seule journée par semaine, ou une seule fois par mois. D’essayer les différents moyens, et voir si ça peut s’appliquer à sa situation.
L’idée, c’est faire émerger des réflexions, qui éventuellement pourraient mener à une intégration du transport durable.
La voiture individuelle répond trop souvent à un faux besoin de « liberté ». Bref, il peut être intéressant de faire réfléchir ses collègues, ses amis, sa famille.
5. Souhaiteriez-vous partager une anecdote, ou encore un coup de cœur avec votre trajet en transport durable?
Chaque hiver, vers la mi-février, j’adore voir les journées rallonger de nouveau. Graduellement, ça me permet d’observer les levers et les couchers de soleil. Et lorsque l’été arrive finalement à nos portes, j’apprécie beaucoup les sorties au crépuscule.
