portrait
Louis-Charles Beaudoin-Lacroix
Agent de recherche et de planification socio-économique – Analyste en transport, MTQ – Direction générale du transport terrestre des personnes
Mode(s) de transport utilisé(s) pour se rendre au boulot: Vélo à l’année – Marche
Nombre de kilomètres parcourus pour un aller domicile-travail: 3 km
1. Pourquoi avoir choisi ce(s) mode(s) pour aller travailler et/ou pour faire vos déplacements professionnels?
Je n’ai jamais considéré utiliser un autre mode de transport pour me rendre au travail. Pour moi le vélo c’est le mode le plus agréable, qui procure la meilleure sensation. C’est moins angoissant que l’automobile, surtout qu’il n’y a pas de stationnement à trouver, et c’est super polyvalent! Sans compter que les coûts sont beaucoup moins élevés que ceux associés à la voiture, autant sur le plan personnel qu’au niveau de la société.
2. Pourquoi est-ce important pour vous d’utiliser un mode de transport durable pour aller au boulot?
C’est important pour préserver la qualité de l’environnement dans lequel on vit, tout comme pour ma santé et celle des autres. Je le fais pour les bienfaits que ça apporte à la société, pour notre futur et celui de nos enfants. Je ne peux pas concevoir qu’une ville se développe autour de l’auto solo.
3. Qu’est-ce qui a changé dans votre vie depuis l’adoption de ce mode de transport?
On peut dire que j’ai toujours utilisé soit la marche, soit le vélo pour me déplacer. Par contre, c’est lorsque je me suis fracturé le pied et que j’ai eu à utiliser l’autobus et le covoiturage pour me rendre au travail pendant un moment que j’ai réellement constaté les bienfaits que je retire de me déplacer à vélo : plus d’énergie, meilleur moral, plus grande productivité au travail, etc.
4. Quel serait votre conseil à une personne qui n’ose pas essayer les transports durables pour se rendre au travail?
Je lui dirais qu’il n’est pas nécessaire d’être super bien équipé, de posséder le meilleur vélo et tout l’équipement de cyclisme pour se lancer, et que la somme des avantages que procure l’utilisation du vélo est bien plus grande que les désavantages. Ça devient vite une dépendance! Puis, dernier conseil, il ne faut pas avoir peur de prendre sa place dans la rue.
5. Souhaiteriez-vous partager une anecdote, ou encore un coup de cœur par rapport à votre trajet en transport durable?
J’ai commencé le vélo d’hiver en 2003. À cette époque, c’était plutôt marginal et nous étions peu nombreux à circuler dans les rues de Québec en saison hivernale. On s’arrêtait presque pour se saluer et se parler tellement on était content de croiser d’autres cyclistes. J’ai donc pu voir l’évolution du vélo d’hiver au cours des années et constater qu’il y avait toujours plus d’adeptes chaque année. Maintenant, je suis toujours heureux quand on se retrouve 5 ou 6 cyclistes à attendre à une même lumière l’hiver.