Comment se porte Communauto à Québec?

Comment se porte Communauto à Québec?

18 juin 2020

Comment se porte Communauto à Québec?

Depuis la pandémie de Covid-19, l’entreprise d’autopartage Communauto vit une période nouvelle. Son vice-président Marco Viviani discute de l’engouement actuel des clients pour leurs services à Québec. 

Plusieurs usagers des services de Communauto ont dû s’adapter durant le confinement en réduisant d’abord leurs déplacements. Les courses et les voyagements indispensables ont tout de même amené des abonnés à rouler avec leurs véhicules.

Le déconfinement aura aussi des impacts positifs cet été étant donné que beaucoup de Québécois se déplaceront à l’intérieur de la province pour leurs vacances. Monsieur Viviani estime que l’autopartage sera une option attrayante pour les voyageurs.

L’autopartage en mode confinement

Le vice-président détaille quelques mesures qui ont été mises en place par l’entreprise pour subvenir aux besoins des abonnés. «À la dernière semaine de mars, nous avons commencé à prêter nos véhicules électriques gratuitement à des intervenants en santé et des organismes communautaires à Montréal. À Québec, nous n’offrons pas de véhicules électriques, mais nous donnions des périodes d’utilisation de 30 minutes gratuites », dit-il.

Il ajoute que certains clients qui utilisent les voitures de Communauto pour aller travailler avaient besoin d’un véhicule sur une plus longue période. Il s’agissait d’utiliser la même voiture pour plusieurs jours afin d’éviter la propagation du Covid-19. L’entreprise a instauré un tarif réduit de 75 $ par semaine.

La plupart des entreprises abonnées aux services de Communauto sont dans le domaine communautaire et n’ont pas démontré de hausse significative d’abonnement durant ni après le confinement.

Remonté d’utilisateurs à Québec

Depuis le déconfinement à la mi-mai, le nombre de clients a légèrement augmenté, observe l’équipe. Un peu plus de 200 réservations ont été enregistrées à Québec entre le 15 mai et le 5 juin dernier. Cette augmentation les mène à cette réflexion : « à court et moyen terme, on peut jouer un rôle en accompagnement du transport en commun et au transport actif », explique M. Viviani. À plus long terme, le retour à la normale des déplacements pourrait entraîner une baisse d’achalandage, car les transports en commun répondront à la demande habituelle.

Une des craintes de Communauto est de faire face à une demande trop grande et de ne pas pouvoir offrir assez de véhicules. Cette éventualité pourrait mener plus de gens à s’acheter une voiture pour avoir un meilleur contrôle sur leur mobilité, le risque étant d’aggraver la congestion routière.

Il s’agira donc de répondre au mieux de leurs capacités aux besoins changeants de leurs clients, surtout dans le contexte où une seconde vague de pandémie surviendrait.

 

Pour plus d’informations sur les services de Communauto, consultez leur site Web.