portrait
David Paquin
Agent de numérisation chez Iron Mountain
Mode de transport utilisé pour venir au boulot : Autobus
Nombre de kilomètres parcourus pour un aller du domicile au travail: 9 km
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David se rend au travail en transport en commun pour parcourir les 9 km qui le séparent d’Iron Mountain, l’organisation où il travaille à titre d’agent de numérisation. Ayant choisi de ne pas posséder de voiture tant qu’il demeurait assez proche de son travail, il souligne les nombreuses améliorations qu’il a vu se produire au sein des autobus à Québec.
La motivation de David à privilégier l’usage du Réseau de transport de la Capitale (RTC) pour se rendre au boulot est la facilité d’usage du système. Vivant seul, utiliser une voiture pour lui seulement n’était pas l’option la plus avantageuse d’après lui. Il n’a jamais possédé d’automobile et n’en voit pas l’utilité pour l’instant.
« Je voulais prendre un mode de transport qui équivaut à du covoiturage. Le bus m’apparaissait une bonne option. Je trouvais qu’une voiture était une dépense inutile. En vivant à la limite du quartier Limoilou, j’ai accès à tout en autobus », décrit-il.
Pour lui, l’autobus est la meilleure des solutions, alliant la simplicité et la réduction de la pollution. Il pense obtenir un permis dans la mesure où il devrait travailler en région, mais pas autrement.
La paix d’esprit
Il a bien essayé le vélo à quelques reprises, mais l’expérience a été peu concluante. Les routes cyclables n’étaient pas assez sécuritaires. Les autres véhicules motorisés ne l’attirent pas non plus.
« Je ne suis pas un fan de mobylette ou de véhicules motorisés parce que je n’aime pas ce genre d’expérience de conduite. C’est polluant aussi », précise-t-il.
S’éviter les frais d’entretien, le déneigement et, bien sûr, l’achat d’une automobile lui parait un ensemble de bénéfices évidents. Il ne néglige pas non plus la quantité d’émission de gaz à effet de serre dont il préserve l’atmosphère.
Que dirait-il à celles et ceux qui hésitent?
Son expérience à l’étranger lui a permis de comparer quelques aspects de notre système d’autobus. Il considère que nous ne sommes pas en reste. « Je suis allé en Espagne, au Portugal, à Vancouver et aux États-Unis, puis je trouve qu’au Québec, les transports sont assez bien faits », dit-il.
Il souligne aussi que les véhicules actuels sont faits pour simplifier la vie aux passagers.
David se rappelle que les autobus offraient moins d’espace aux usagers il y a quelques années par rapport à aujourd’hui. Plusieurs véhicules dont les Métrobus sont bien équipés pour accueillir un grand nombre de voyageurs.
L’homme dans la trentaine constate que les clients du RTC sont mieux encadrés. Avec les écrans et le support audio indiquant l’endroit où le bus se trouve sur le trajet, les risques de se perdre sont grandement diminués.
Expérience personnelle
À certains moments, on peut tout de même vivre des situations compliquées affirme-t-il. « Il m’est arrivé, alors que je revenais d’un quart de travail de soir, de rencontrer des groupes de personnes qui faisaient du grabuge », raconte-t-il. Des passagers éméchés se lançaient leurs chaussures et le chauffeur manquait de moyens pour restreindre les excès des clients non respectueux des règles de sécurité.
« Aujourd’hui, il y a des caméras dans les autobus. Les gens hésitent plus à adopter ce type de comportement. Depuis qu’il y a ces caméras de surveillance, ce genre d’histoire ne m’est plus arrivé », affirme David.
En contrepartie, il raconte avoir rencontré plusieurs personnes agréables avec qui discuter au cours de ses trajets.
Il mentionne aussi un incident où les voyageurs, comme le chauffeur de l’autobus, sont venus en aide à une personne épileptique en pleine crise. « J’ai aimé voir la solidarité entre le chauffeur et les passagers pour venir en aide à cette personne », relate David en terminant.
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