Vrai ou Faux – Cyclisme et maladies cardiovasculaires

25 avril 2019

Vrai ou Faux – Cyclisme et maladies cardiovasculaires

La pratique du vélo, même à faible intensité, permet-elle de réduire les risques de maladies cardiovasculaires ?

Une étude réalisée au Royaume-Uni auprès de plus de 260 000 participants et publiée en 2017 a démontré que l’utilisation de modes de transport actifs pour les déplacements utilitaires est associée à un risque plus faible de développer certaines maladies. Plus particulièrement, la pratique du cyclisme utilitaire réduirait le risque de connaître un accident cardiovasculaire ou de développer un cancer comparativement à l’utilisation régulière d’un mode de transport non actif. (1)

En fait, c’est que l’utilisation d’un mode de transport actif pour les déplacements domicile-travail, que ce soit le vélo ou la marche, constitue une façon simple d’intégrer une dose minimale d’activité physique quotidiennement. L’effet serait plus marqué avec le cyclisme étant donné le niveau d’exercice généralement plus élevé qu’avec la marche. Ainsi, faire du vélo de façon régulière, même si c’est à faible intensité, contribue à améliorer la santé et à réduire le risque d’être atteint par une maladie cardiovasculaire.

Afin d’encourager l’adoption d’une routine vélo-boulot, certains aménagements devraient être accessibles directement sur le lieu de travail. Vélo Québec propose par exemple de mettre à disposition des navetteurs actifs des douches et des vestiaires équipés de casiers en nombre suffisant. Ces accommodations permettent de rendre plus aisée la conciliation entre l’utilisation d’un mode de transport actif et le travail. Pour en savoir plus sur les équipements à prévoir pour favoriser l’utilisation du vélo vers le lieu de travail, consultez le site de Vélo Québec à l’adresse suivante : https://velosympathique.velo.qc.ca/ressources/amenagements-a-destination/

(1) Celis-Morale, C. et all. (2017) Association between active commuting and incident cardiovascular disease, cancer, and mortality; prospective cohort study. BMJ, 357. DOI : 10.1136/bmj.j1456